Ca n'existe pas !

Attention, second degré. Puisque "Le wokisme, cette invention de la droite réactionnaire, n'existe pas", poursuivons le raisonnement...

Le racisme, cette invention de la gauche misérabiliste…

À en croire certains, ce serait un épouvantable fléau, omniprésent dans la société ; et pourtant, c’est évident : le racisme, ça n’existe pas ! En réalité, les anti-racistes rassemblent sous un même vocable des choses très différentes. Quoi de commun en effet que l’agression physique subie par un Arabe dans les rues de Paris, une insulte lancée à un Juif parce que Juif, les préjugés sur les Asiatiques, ou les lois d’apartheid qui avaient cours en Afrique du Sud ?

Quoi de commun entre celui qui prétend que l’humanité est divisée en « races » pourvues de caractéristiques physiques et psychiques particulières, celui qui prône la « préférence nationale », et celui qui pense que les Roms sont des voleurs ou celui qui refuse que sa fille épouse une personne de couleur ?

Certains vont-même jusqu’à considérer comme appartenant au même phénomène « raciste » le fait de privilégier les minorités ethniques dans les universités américaines (affirmative action) ou de prétendre organiser un événement dont les Blancs seraient exclus !

On le voit immédiatement, tout cela n’a aucun sens, et il faut vraiment vouloir à toute force créer une sorte de panique morale pour amalgamer des choses aussi diverses sous un même terme !

D’ailleurs, personne ne se revendique du racisme ! Par le passé, certes, certains ont pu dire « Je suis raciste », mais aujourd’hui le mot a clairement pris une connotation péjorative, et n’est plus utilisé que par les anti-racistes. Si ça c’est pas une preuve…

Le féminisme, cette invention du patriarcat masculiniste…

À en croire certains, ce serait un épouvantable fléau, omniprésent dans la société ; et pourtant, c’est évident : le féminisme, ça n’existe pas ! En réalité, les anti-féministes rassemblent sous un même vocable des choses très différentes. Quoi de commun en effet que l’agression physique subie par une femme dans les rues de Paris, une insulte lancée à une femme trop court vêtue, les préjugés encore trop répandus sur les femmes, ou des pratiques telles que l’excision, les mariages forcés ou la polygamie ?

Quoi de commun entre celui qui prétend que les hommes et les femmes ont des aptitudes et caractéristiques similaires, celle qui prétend au contraire que les femmes doivent être valorisées pour leurs compétences spécifiques, celui qui lutte pour la dépénalisation de la prostitution et celle qui refuse que l’utérus des femmes puisse être loué à des couples en mal d’enfant ?

Certains vont-même jusqu’à considérer comme appartenant au même phénomène « féministe » le fait de prôner le lesbianisme, d’inclure dans leur combat des hommes biologiques s’auto-identifiant comme femmes, de mettre en place des quotas de femmes sur les listes électorales ou d’organiser un événement dont les hommes seraient exclus !

On le voit immédiatement, tout cela n’a aucun sens, et il faut vraiment vouloir à toute force créer une sorte de panique morale pour amalgamer des choses aussi diverses sous un même terme !

D’ailleurs, personne ne se revendique du féminisme ! Par le passé, certes, certains ont pu dire « Je suis féministe », mais aujourd’hui le mot a clairement pris une connotation péjorative, et n’est plus utilisé que par les anti-féministes. Si ça c’est pas une preuve…